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Sous l'onde cristalline

Sous l'onde cristalline
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10 mai 2007

¤ Les passants ¤

Et regarder longuement tomber la pluie.
Et l'entendre crier.
Et penser à quelques haïkus.

Il arrive juste que parfois l'on soit frustré.
Le temps file.
Et l'on n'y peut, rien.
Les idées s'accumulent
Et aucun moyen de les faire vivre.

Trop facile de nourrir la mélancolie.
On vit donc la suite sur papier.
Ailleurs.


Je veux dédier ce poème
A tous les hommes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais



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28 avril 2007

¤ Enjoy the silence ¤

Et l'on s'aperçoit qu'en l'antre même du silence, règ[l]e la beauté.


* ... *
       * ... *
              * ... *
                     * ... *
                            [...]

*Coquille. [n]

11 avril 2007

¤ Oser ¤

S'avérer utile.
On empoigne la réalité, et on en fait un concentré, à glisser ici.
Fournir uniquement le noyau dur autour duquel il faudra penser à se composer, apprendre à.
Faire respirer son esprit.
L'outil s'avère utile.
Ce disséqueur d'âme me plaît, parfois.


[ Faire fleurir les cerisiers, ce printemps encore ]

7 avril 2007

¤ Les mains Glacées ¤

Fuir le sommeil qui coule comme un filet de rivière trop paisible.

Que le vêtement de la nuit et les rêveurs te réchauffent

Non pas en surface à la manière de certains, mais au centre, là où pulse continuellement le sang,

Ne pas embrasser la tristesse mais suivre les soupirs qui peuvent mener à l'extase.

Que la chaleur soit aussi douce que le son qu'apporte un songe des ineffables bords.

Lève les yeux, la chaleur approche.

15 mars 2007

¤ Onirisme ¤

Funambule assotée.

Infatuée d'une ridicule passion....

 

En fait, j'extravague.

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13 mars 2007

Ruine d'un rictus.

Passion terrible.

Asthénie comme conséquence.

Poète du désert

Refuge dans l'Absolu.

Parfaitement incollable.

D'une grande mansuétude.

Apprendre à parler compendieusement.

L'élégance des tourments.

Mots de tête.

Maux terrifiants.

L'Asile qui détermine l'Homme.

La verbalisation comme exutoire.

La nuit comme étendard.

Le froid comme tentateur.

Ode à l'éternelle naïveté.

Points.

28 janvier 2007

Songer à l'éclat des rêves.

*Dans le moulin de ma solitude, vous entriez comme l’aurore, vous avanciez comme le feu.

Vous alliez dans mon âme comme fleuve en cru, et vos rires inondaient toutes mes terres*

Une petite robe de fête, Bobin.

Bientôt hors d’usage. Il faudrait relire la notice. Je recommence à voir l’ombre projetée de ma propre mélancolie. Je voudrais bien faire comme les enfants qui courent pour ne pas tomber. Tout n’est malheureusement pas si évident quand votre tête se transforme en champ de lutte des idées mentales…Et puis, on se sent vaseux. Les larmes ne veulent pas de nous, mais elles nous narguent et planent au dessus de notre crâne, elles ne souhaitent pas que nous ressentions cette satisfaction benoîte, celle qui suit notre triomphe.  Oui, elles échouent bien souvent. Oui, mais  paradoxalement, nous sommes veules, nous choississons de cèder et de faire rosir nos joues. C’est toujours la même fin.

Je laisse tomber les mots.

27 janvier 2007

Pancarte.

Epigraphe.

*Substance sucrée
*Suavité enchanteresse
*Remède lénitif
*Murmure des eaux

Des effluves poétiques

26 janvier 2007

Faire le pied de grue.

S’établir ici et attendre

« Attendre à l’agonie »

Agonie et lividité

Lividité invisible

Invisible, qui échappe à la vue

Vue de face

Face altérée

Altérer une note

Note judicieuse et précieuse

Précieuse ou funambule

Funambule en apnée

Apnée du sommeil

Sommeil des justes

Juste dire : ce fut un soliloque.

25 janvier 2007

Premier pertuis.

Répandre sa lumière dans l'obscurité. Noctiluque tu seras.
Mon surnom me convient, j'aime sa bruyante clameur.
Je vais essayer de laisser de jolies empreintes.
Bienvenue.
 
Signé : un fruit indéhiscent, un drupe.

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