¤ Les passants ¤
Et regarder longuement tomber la pluie.
Et l'entendre crier.
Et penser à quelques haïkus.
Il arrive juste que parfois l'on soit frustré.
Le temps file.
Et l'on n'y peut, rien.
Les idées s'accumulent
Et aucun moyen de les faire vivre.
Trop facile de nourrir la mélancolie.
On vit donc la suite sur papier.
Ailleurs.
Je veux dédier ce poème
A tous les hommes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais